• Post category:Atlas / Flore / Spermatophytes
  • Dernière modification de la publication :22 août 2023
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Classification :

  • Ordre : Rosales Bercht. & J.Presl, 1820
  • Famille : Rosaceae Juss., 1789 [nom. cons.]
  • Genre : Crataegus L., 1753 [nom. cons.]

Espèce :

Crataegus monogyna Jacq., 1775

Nota : 

« nom. cons. » (cf. ci-dessus) est l’abréviation de l’expression latine nomen conservandum. Cela signifie que ce nom aurait dû être rejeté, car il transgresse au moins l’une des règles du code de nomenclature, mais qu’il a été conservé pour ne pas trop déstabiliser la classification.

Comment le reconnaître

Arbre épineux. Inflorescences constituées de 5 à 20 fleurs blanches ou rosées. L’Aubépine monogyne appartient à la même famille que les rosiers, la famille des Rosacées.

Ses fleurs odorantes se présentent sous forme de corymbe (cf. ci-contre).

Ses fruits, majoritairement à un seul style, sont rouges à maturité et ne renferment qu’un seul noyau. Les jeunes rameaux sont souvent pubescents, et deviennent glabres ensuite. Les feuilles vert clair, sont variables, leur contour formant un losange, ou un trapèze. Mais elles sont souvent profondément incisées et en 3 à 9 lobes anguleux.

Schéma de corymbe
Corymbe

Description

L’Aubépine monogyne est un arbrisseau pouvant mesurer de 2 à 10 mètres de haut et pouvant vivre jusqu’à 500 ans. Des records à 662 ans (France) et à 1 700 ans (Mayenne) ont été rapportés.

L’écorce jeune est lisse, d’un brun grisâtre, et l’écorce âgée est écailleuse, gris-brun, brun rosâtre ou noirâtre. Les bourgeons sont ovoïdes, brun rougeâtres et mesurent jusqu’à 3 mm de long.

Les feuilles sont alternes, un peu coriaces, presque glabres à l’exception de petites touffes de poils à l’aisselle des nervures secondaires à la face inférieure.

Noms vernaculaires

L’Aubépine monogyne s’appelle également Aubépine à un style, Épine noire, Bois de mai.

Habitat

L’Aubépine monogyne est présente en climat tempéré froid à méditerranéen, humide à subhumide. C’est une espèce à large amplitude écologique : elle croit sur presque tous types de substrats géologiques, sur des sols à textures variées, assez secs à frais et dont le pH peut être aussi bien basique qu’acide (ou neutre), au soleil ou à mi-ombre.

Ses biotopes privilégiés incluent les haies, les lisières forestières, les forêts caducifoliées et les fruticées.

En France métropolitaine, l’Aubépine monogyne est très commune sur presque tout le territoire jusqu’à 1 600 m, de l’étage méditerranéen à l’étage montagnard.

Utilisation

En tant qu’élément important des haies, l’Aubépine monogyne rend de nombreux services à la faune sauvage : elle fournit un abri pour la nidification des oiseaux.

Elle constitue une source de nourriture importante pour plus d’une centaine d’espèces d’insectes, et elle procure, par ses fruits, une source de nourriture persistant pendant l’hiver pour plusieurs espèces d’oiseaux.

Aujourd’hui, en phytothérapie, les sommités fleuries d’aubépine, sont appréciées d’une part pour leur action cardio-vasculaire et d’autre part comme sédatifs.

Le saviez-vous ?

Bien que nommée par ailleurs épine noire, en breton l’Aubépine monogyne se nomme spern gwen (« épine blanche »), du fait de son bois clair, pour la différencier du spern du (« épine noire »), qui est le prunellier ou Prunus spinosa, dont le bois est noir. 

Cette appellation d’épine blanche se retrouve aussi souvent en français mais les deux espèces Crataegus laevigata et Crataegus monogyne sont confondues.

En vidéo

Crédits

Photo d’entête : Ganossi de Pixabay

Vidéo : Youtube

Comment le reconnaître et Description :

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